racheté, ée
part. passé (ra-che-té, tée) de racheter
- 1Acheté, après avoir été vendu. Un tableau racheté à prix d'or.
- 2Pour qui on a payé rançon.
Le maréchal de Créqui, racheté de sa prison et devenu plus prudent par sa défaite de Consarbrück
. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV]Fig.
Recevez donc, mes fils, de la main d'une mère Un trône racheté par le malheur d'un père
. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes]À l'aspect de ce roi racheté du tombeau
. [Racine, Athalie] - 3Il se dit de la rédemption.
[Les hommes] rachetés d'un prix infini, pour être faits les temples du Dieu vivant
. [Pascal, Les provinciales]La religion nous commande de respecter un juste racheté du sang de Jésus-Christ, et qui, d'une condition obscure et méprisable, vient de monter à un trône céleste
. [Chateaubriand, Le génie du christianisme, ou Les beautés de la religion chrétienne] - 4Compensé.
Nul n'est parfait ici-bas, et, puisqu'il faut que ses excellentes qualités soient rachetées, j'aime mieux qu'elle ait des défauts que des vices
. [Rousseau, Les confessions]
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